Les flacons, bouteilles et boîtes d’e-liquide comportent de nombreuses indications. La plupart sont obligatoires et le décryptage de chacune d’elles est important. En effet, ces indications vous permettent de mieux faire votre choix et de mieux utiliser votre liquide de vape. Focus sur les e-liquides et la lois et plus particulièrement les informations inscrites sur les contenants d’e-liquides.

Une réglementation propre à l’Europe

Contrairement aux États-Unis où il n’y a aucune réglementation sur les emballages des produits, il existe en France et en Europe des normes qui doivent être respectées. Il s’agit principalement du CLP (Classification Labelling Packaging), qui est un règlement imposant l’interdiction pour les emballages de faire la promotion du produit ou d’inciter à sa consommation. Les informations qui doivent impérativement apparaître sur le package sont :

  • la composition du e-liquide :
  • la teneur en nicotine ;
  • les recommandations sanitaires ;
  • les pictogrammes d’interdiction.

Ces restrictions rejoignent en grande partie celles de la TPD.

Informations relatives à la composition du produit

Chaque bouteille d’e-liquide doit indiquer les différents ingrédients qui composent son contenu. Il s’agit généralement du propylène glycol, de la glycérine végétale, de la nicotine, des arômes et parfois de l’eau. Les proportions exactes de chaque élément doivent aussi apparaître, en particulier celles du propylène glycol et de la glycérine végétale (ratio PG/GV). Aussi, la quantité exacte de liquide contenue dans le flacon doit être indiquée en millilitres.

Informations sur la teneur en nicotine et les recommandations sanitaires

Sur toute fiole d’e-liquide, le taux de nicotine doit être mentionné. Il est exprimé en milligramme par millilitre (mg/ml). L’indication du taux de nicotine dépasse rarement 12 mg/ml.

Les fabricants ont également obligation d’indiquer clairement sur les produits la marque et le numéro de lot ainsi que les dates suivantes :

  • la DLUO : Date Limite d’Utilisation Optimale (mois et année) ;
  • la DDM : Date de Durabilité minimale (mois et année) ;
  • la DLC : Date Limite de consommation (jour, mois et année).

Il faut noter que la DDM et la DLUO ont le même intérêt. En effet, DDM est la nouvelle appellation de DLUO. Cette date indique la période (généralement deux ans après la fabrication) durant laquelle le produit est encore au top. Après que la DLUO est atteinte, le produit est toujours consommable, excepté qu’il offre moins de goût.

Enfin, sur les fioles d’e-liquides, vous devez retrouver les mentions telles que : « Produit à tenir hors de portée des enfants » et « La nicotine contenue dans ce produit crée une forte dépendance. Son utilisation par les non-fumeurs n’est pas recommandée. »

Les pictogrammes d’interdiction

Selon la réglementation, les flacons contenant l’e-liquide doivent aussi comporter un triangle en relief pour avertir les malvoyants de la présence de nicotine. De même, le sigle (pictogramme) DANGER doit aussi apparaître sur les flacons ou sur les étiquettes. Il permet de prévenir du risque d’irritation en cas de contact cutané ou en cas d’ingestion.

Par ailleurs, le pictogramme « dangereux pour l’environnement » doit aussi apparaître pour prévenir du risque de déversement dans la nature. Par contre, les fabricants ont l’interdiction formelle de faire figurer sur les fioles d’e-liquide des images (gâteaux, bonbon, etc.) pouvant inciter les plus jeunes à acheter leurs produits.

Autres indications sur le conditionnement des e-liquides

Il est important de préciser que chaque flacon doit être accompagné d’une notice d’utilisation précisant les conditions de conservation ainsi que les contre-indications (femmes enceintes, enfants, personnes souffrant d’affections variées) et les effets indésirables. La toxicité du produit doit également être indiquée, de même que les mises en garde pour les groupes à risque. Enfin, les coordonnées du fabricant ou de l’importateur sont aussi tenues de figurer sur cette notice.

Pour finir, il est essentiel de rappeler que la loi impose aux fabricants d’e-liquides de mettre leurs produits dans des contenants hermétiques. Ceux-ci doivent être dotés d’une sécurité enfant. À cet effet, la norme ISO 8317 pour flacons d’e-liquide est mise en œuvre. Celle-ci spécifie en effet les exigences et méthodes d’essai relatives aux emballages hermétiques, désignés comme résistant à l’ouverture par les enfants.

Toutefois, cette norme ne permet pas d’apprécier la qualité. Elle assure juste que le produit est inaccessible aux enfants, car le contenant est recouvert d’un capuchon sur lequel il faut appuyer puis tourner pour ouvrir.

Sujet complémentaire

Les restrictions sur les e-liquides venant de la TPD